Un ticket de longue haleine…

Avez-vous déjà acheté un ticket à l’euromillion ? Moi, jamais. Quelque part, je suis sûr de ne pas gagner. Ou presque. Qui sait, peut-être un jour j’en achèterai un, histoire de savoir ce que cela procure en terme de fantasme… Cinq minutes de rêvasserie, où on se dit, et si ? Que ferais-je d’une telle somme d’argent si je gagnais ?

Alors quel rapport avec l’écriture ? Je n’écris pas dans le but premier de voir mon nom sur la couverture d’un éditeur, si les chances sont tout de même un peu moins infimes, celles d’en vivre en étant publié le sont tout autant que gagner à l’euromillion. Mais choisir un tel ticket s’avère un long parcours, qui dure bien plus que cinq minutes. On a le temps de faire des plans sur la comète. Quand j’aborde ce sujet avec des amis (c’est plutôt l’inverse qui se produit en général), je présente mon activité comme un loisir, rien de très sérieux. Ce n’est pas toujours tout à fait honnête, tout écrivain (un état de fait dès lors où on écrit, disons, régulièrement), aspire bien sûr au succès, ne serait-ce que son texte plaise à son entourage de proches. On verra en temps utile.

Ce parcours change surtout la vie. Cela fait environ quatre ans que je vis en compagnie d’Émilion, Zina, Horizon, un peu moins longtemps en ce qui concerne Lénaïs et Oakeim, et ces héros fictifs, ces enfants de papier occupent une place importante dans mon cœur, comme s’ils existaient vraiment. Ils ne sont peut-être pas là pour refléter un meilleur nous-mêmes, mais plus afin de transmettre au lecteur ce sentiment de les comprendre, de les apprécier pour ce qu’ils sont. C’est ce dont je me suis humblement efforcé au travers de ce récit de survie et de quête des origines.

Quel est l’avancement actuel ? Je crois bien avoir rempli une bonne partie de ma grille, il ne devrait rester plus trop longtemps avant de la redonner au buraliste. Après une écriture par « couches successives », en repassant au fur à mesure dans les premiers jets précédents et le scénario, j’ai achevé il y a peu l’Arche des étoiles, et y ai mis un point final. Avant révisions et corrections. Une belle étape de franchie, savourons-la, et à bientôt pour la suite !

Écriture, remaniements et réflexions…

Quelques nouvelles… Cela fait longtemps !

J’ai la chance que plusieurs amis attendent la lecture de mon roman, dont des grenouilles de Cocyclics, au regard de lecteur affuté. Pas mal d’entre vous doivent se dire  » Alors, il n’était pas censé avoir fini depuis longtemps ? »

Et non ! Avoir un synopsis et des plans détaillés par scènes n’ont pas suffit. J’approchai les deux derniers chapitres, et chaque passage écrit ne parvenait à me satisfaire. S’il ne peut contenter l’auteur, peu de chances qu’il atteigne son objectif auprès des lecteurs… Problème de caractérisation ? D’intrigue ? De choix de point de vue de narration ? De manque de travail sur le contexte ? Un peu de tout cela mélangé devrais-je dire. J’ai tâtonné, écrit, réécrit (que ce soit les plans par scènes des deux derniers chapitres ou bien les chapitres eux-mêmes, réécrits trois fois), sans grand succès, mais à chaque tentative, je comprenais un petit truc supplémentaire, qui manquait au récit, l’importance des résolutions propres aux personnages secondaires, le besoin de faire converger tout ce beau monde vers une fin qui les relie (en terme d’histoire.) J’ai du tout remettre à plat, recommencer, intercaler un chapitre supplémentaire, trouver enfin une fonction bien définie à l’un de ces personnages secondaires (Natya !), sans cela encombrant…

Bref, je crois pouvoir le dire, cette fois, la fin est proche ! Tant que les yeux tiendront… Merci pour votre soutien, et votre patience pour ceux d’entre vous qui auront le courage (ou l’inconscience) de me lire !

A très vite !

Contexte de l’histoire

Le monde d’Ayanar est une planète ressemblant à la Terre de la préhistoire pendant le Trias : un immense continent unique en forme de croissant. Au centre, l’homme subsisterait dans une région désertique épargnée des grands cataclysmes côtiers.

Le peuple des étoiles serait arrivé dans le monde d’Ayanar il y a de cela plusieurs siècles. Il aurait été décimé en grande partie par les ravages climatiques de l’océan, mais un petit nombre de colons auraient pu franchir les montagnes. La technologie de ces derniers en grande partie perdue ou hors d’usage, avec le temps, l’héritage des étoiles serait tombé dans l’oubli…
Continuer la lecture de Contexte de l’histoire

Écrits de l'imaginaire – Stéphane Pavanelli