Foire aux questions !

Récemment, plusieurs lecteurs ont été (pour certains, agréablement) surpris de l’univers présenté dans La Voie du désert. Voici mon ressenti sur ce roman :

S’il s’agit d’un contexte de science-fiction (j’ai planté la scène sur un autre monde, l’homme a dû voyager à travers l’espace pour y arriver), les analogies avec la fantasy restent proches : il y a des mythes, de la « magie », une société marchande au niveau de civilisation médiéval, des technologies perdues considérées comme des artefacts. À leur façon, les elfes et les dragons seront mêmes présents par la suite, mais je n’en dis pas plus, il faudra lire le tome 2, L’Arche des étoiles, prévu bientôt !

Fantasy ? Science-fiction ? Science-fantasy ? Dystopie ?

Je dirais au lecteur de décider (je suis peu à l’aise avec toutes les catégories intermédiaires présentes dans les genres de l’imaginaire.) Je crois avoir toujours été fasciné par les mondes merveilleux présentés dans la fantasy. Je cherchais une sorte « d’envers du décor » crédible, pour expliquer tout cela.

Des thèmes de prédilection ?

La quête d’identité est le fil directeur de cette histoire. Il s’agit aussi d’un roman passerelle, les deux héros adolescents deviennent adultes, ce thème-là m’est cher.
Je m’efforce d’aborder également des questions éthiques, ou philosophiques, comme les oppositions entre le hasard et le destin (dans ce premier tome), et ensuite foi contre science (dans L’Arche des étoiles.)

S’il y a vraiment un thème de prédilection, ce sont les relations humaines, avec toutes les épreuves que cela peut comporter. C’est cet aspect que je m’efforce de développer le plus dans mes histoires. Après tout, qu’il s’agisse d’un univers fantastique ou non, le contexte n’est qu’une toile de fond. Un roman parle des protagonistes et de leurs aspirations : la reconnaissance, l’amitié, l’amour…

Une ambiance méditerranéenne ?

Oui et non. L’humanité a recréé en quelque sorte une civilisation proche de la Grèce antique. Ils ont essayé, du moins. Les ethnies, les noms d’origine grecque, les coutumes présentes dans le monde d’Ayanar sont inspirées de nos propres civilisations antiques et médiévales, il est vrai issues du bassin méditerranéen. Je pense que c’était aussi une façon de sortir des clichés ?