Mi-parcours…

Mi-parcours…

On entame mai, les beaux jours reviennent, et avec eux l’espoir d’une vie redevenue à peu près normale. Mais où en sommes-nous dans les projets ?

Hormis la parenthèse des Aventuriales, l’année 2020 a été difficile. Pour les auteurs, les éditeurs, les salons, les librairies… Tout ce qui avait été prévu pour promouvoir Harmonie a été reporté à plus ou moins long terme. Peut-être de bonnes nouvelles se profilent pour cet été, croisons les doigts ! En fait, le plus dur psychologiquement est pour moi de ne pas continuer à « faire vivre » ce roman : lorsqu’on est immergé dans l’écriture, les relectures et les corrections, on pense et on vit avec ses personnages. Une fois le livre publié, c’est comme si les héros étaient partis du cocon familial pour aller vivre leur vie. On guette les nouvelles avec impatience.

J’ai tout de même eu quelques beaux retours. Merci Serge, Nachmann, Karine, Célia… ❤️

Heureusement, car sans eux, j’aurais peut-être tout arrêté. L’actualité de 2020 et le bouleversement de mon activité professionnelle a failli avoir raison de mes héros de papier. Mes routines ont été mises à mal, le fan d’anticipation que je suis s’est posé plein de questions :

— Que peut-on encore raconter, maintenant ?
— Va-t-on devoir décrire nos personnages avec des masques, parler de l’avant ou de l’après pandémie, ou alors faut-il l’ignorer ?

Je n’ai pas trouvé les réponses, mais j’ai avancé :

Vouloir continuer Vis ma vie d’auteur était une erreur. Dans un tel contexte, l’inspiration n’y était plus. C’est en pause. Je réfléchis plutôt à un autre projet de série.

L’écriture de Ioana a repris, en plusieurs couches successives, pour consolider les prémisses, et mieux entrevoir les rôles des différents personnages dans l’intrigue.

Aby et Abigail de Convergence ont plu à plusieurs éditeurs, sans pour autant rentrer dans le rang des critères des collections (j’avoue, ces héroïnes n’en font qu’à leur tête). Adulte ? Young adult ? Ce texte est soit trop tourné vers les uns, soit trop vers les autres. Je me rends compte que cela a une certaine logique : j’ai écrit ce roman en refusant toute limite, en voulant aller le plus loin possible. J’aimerais bien que ces deux héroïnes-là aillent vivre leur vie, et surtout qu’on me donne de leurs nouvelles de temps en temps. On verra, ces rebondissements ne sont pas tout à fait terminés !

Pour finir, je partage ces photos de Katya Boyer de Lyon (ci-dessus le parc de la tête d’Or), une ville que découvre Ioana au fur et à mesure de son immersion dans la société :